Derrière le Boucher, il y a LA FEMME DU BOUCHER. Laëtitia Visse, élève de l'école Ferrandi passée par Les Arlots (Paris) et La Relève à Saint-Victor, s'adonne à une cuisine carnassière voire "couillue" mais n'exclut pas quelques écarts ichtyens. Sa carte courte et changeante est axée sur la charcuterie maison, les abats et les grillades, le tout arrosé de vins nature.
Cinq ans après avoir déclenché, avec quatre autres cheffes, un "Metoo" des cuisines dénonçant dérives managériales, blagues graveleuses et agressions sexuelles au sein de certaines institutions étoilées notamment, Lætitia Visse annonce que "Ma victoire, ça sera quand on ne parlera plus de genre ni de sexe en cuisine". Elle a été l’une des premières cheffes à dénoncer, à visage découvert, les violences en cuisine dans certains grands établissements gastronomiques. Depuis, les témoignages de femmes se sont multipliés sur le sujet.
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